La Bolivie

Publié le par Bea

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Avec un peu de mélancolie, on quitte notre grande famille, l'Argentine, après plus de 4 mois de voyage ! Arrivé à la frontière pour la Bolivie, on est choqué par la foule qui entre de la Bolivie en Argentine. Tout ça ressemble à un enorme chaos et nous laisse deviner ce qui nous attend en Bolivie niveau organisation. On était plustôt gaté à ce niveau là en Argentine. Avec tout nos papiers personnels, papiers du véhicule et du chien, on nous renvoie de bureau en bureau. On arrive à Villazon et avec les yeux grand ouverts, on admire ce nouveau pays. Des centaines de mamas assises derrière leurs standes au bord de la route, habillées en vêtements traditionels vendent leurs marchandises. On est curieux de  découvrir ce pays et on mets direct cap vers Tupiza. La route en construction nous fait beaucoup de peine ! Tout les 100m il y a des déviations en terre qui sont dans un état horrible !

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Les paysages avant Tupiza  Passages entre les montagnes

Tupiza; une charmante petite ville au bord des collines désertiques, avec un superbe marché où nous dégustons pour la première fois la vie bolivienne.

On y rencontre Ariel, un Tour Operateur qui nous aide à nous retrouver dans la ville et à nous donner des conseils pour visiter le fameux désert de sel de Uyuni. On est impressionés par le valeur de la monnaie ici; on y mange un menu pour moins de 1 euro par personne. A la gare de Tupiza, des gentilles dames nous servent des soupes de bouillons avec légumes et viandes, et ensuite du poulet avec sauce picante avec du riz et pommes-de-terres.

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La ville est remplie des touristes français, avec qui on partage nos impressions. Notre van est garer dans une petite ruelle où habite Ana dans la maison en face. Elle sympatise avec nous et nous invite à manger dans son "comedor" (cantine). En faite, ce "comedor" se trouve dans son salon, où elle a emplacé 3 petites tables. La charmante Ana nous sère un plat délicieux dans un cadre très familier. Avec fierté, elle nous montre ses peintures qui montre des paysages et maisons boliviennes et la souffrance du peuple.

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 Le lendemain, on prend des forces avec notre petit-déjeuner préféré : un bon café au lait avec du pain avec fromage et miel ! On aura besoin de tout les forces possibles pour cette journée, mais on le sait pas encore... Midi, on veut partir en direction de Uyuni, mais vue qu'il y a zéro panneaux dans ce pays, on a du mal à trouver la route. Après 50km des routes infàmes, on remarque que l'on est sur le mauvais chemin. L'instinct feminin gagne, on ne fait pas demi-tour et on continue quand-même sur cette route pour rejoindre ensuite la bonne route plus tard. J'avoue que l'instinct feminin nous à bien mis dans la m..... ! À Cotagaita, on rencontre le premier obstacle pour prendre la route qui devrait nous amener sur la bonne route vers Atocha. Un enorme tat de terre à cause des travaux, empèche le passage pour cette route et on s'y embourbe vite ! On arrive à s'en sortir en poussant la camionette sous les rires des locaux qui nous observent. On roule pendant 2 heures sur la route minuscule (sur notre carte routière elle y était en gros!) en passant par des villages où ils ont surement jamais vue des touristes !

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On commence à se poser des questions... Quand est-ce que cette route prend fin ?! La route est tellement mal, qu'on doit même fabriquer des ponts en pierre pour passer certains endroits avec la camionette. On demande à un vieux paysan si c'était encore loin le village Atocha et il nous répond avec un air inciétant : "Uuuuh, Atocha.... Loin... Très loin..." et montre avec son doit sur une immense montagne, le "Chorolque" devant nous. Pas de question de faire demi-tour, "ça ne peut pas être pire que ce qu'on vient de passer".

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La nuit tombe et on commense petit-à-petit à monter la montagne. Le chemin n'est pas beaucoup plus large que notre véhicule et de l'autre côté de la montagne: le grand vide ! On monte pendant 2 heures (!) sur plus de 5000m d'altitude...

Le van a tellement du mal à monter la côte qu'on doit faire patiner l'embrayage. Je pense que personne ne peut s'imaginer à quel point on était soulager quand nous avons vue des lumière d'un petit village.

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Un péage (!) nous oblige à nous arrêter avant d'entrer dans le village. On nous explique que le passage était normalement interdit pour les touristes, mais vue qu'il était hors de questions qu'on fasse demi-tours, on nous laisse passer. À Santa Barbara, on est toujours sur 4800m sur le Chorolque quand on s'arrête enfin pour manger quelque-chose, après ces heures de panique !

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 Le Chorolque où nous arriveront de nuit ! sa hauteur est de 5600m.

Ici, les gens n'ont definitivement jamais vue d'étrangers ! Dans un petit bistro, on rencontre Leo et son frère, qui nous invite tout de suite à manger avec eux. Ils nous explique que Santa Barbara est un village de mineurs. Deux filles qui travaillent dans le bistro me demandent timidements si elles peuvent prendre une photo avec moi avec leur portable ! Enfin on peut se détendre et on rigole en racontant nos aventures que l'on vient de passer.

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On passe la fin de la soirée chez Leo. Durant la soirée, on a la chance de pouvoir voir la vidéo personnelle de la vie de Leo; de sa famille, ses promenades en moto et surtout son travail dans la mine ! Pour la première fois, on voit dans la vie d'une personne incroyable, qui travaille depuis 30 ans (!) dans la mine; cinque jours sur sept, de huit heures jusqu'à tard le soir il ne voit pas le soleil ! Et tout ça en étant heureux ! On éspère pour lui qu'il va réaliser son grand projet: arrêter de travailler dans deux ans pour voyager et ensuite se poser dans une maison dans la compagne...

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Le lendemain matin, on descend enfin de cette montagne et nous arrivons à Atocha. Pas facile de trouver la station de service ici. Pour y aller, on doit traverser une rivière seche qui est maintenant recouverte par du sable.

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 "La route" qui méne à la station service  La route remplie de bosse qui méne à Uyuni

Enfin finalement on arrive à faire notre plein et on peu enfin mettre cap vers Uyuni. La ville de Uyuni est peu interessante et on part directe vers le désert de sel. Je pense que l'on a jamais vu une piste en terre qui est aussi mauvaise que celle qui amène au désert ! Après tout ça, on a bien merrités la bouteille de vin que l'on ouvre en arrivant sur le désert au couché du soleil. Un moment inoubliable ! On a la chance de pouvoir carrement dormir sur le plus grand désert de sel du monde.

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Le lendemain, on reviend sur Uyuni où on s'achète des magnifique tissues et des couvertures chaudes en poile d'Alpaga. On passe le reste de la journée à rouler, pour arriver à "Valle de la Roca" près de Alota. Les routes sont toujours très fatigantes et on avance très doucement. Plusieurs fois, on s'ombourbe dans du sable ou perd même la roue de secoure, ce qui nous prend 1 heures à la remettre !

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"Valle de la Roca" est une vallée d'une longeur de 3 km qui est remplie de rochets. On s'installe ici et on fait des longues balades pour avoir une idée de l'endroit. Le reste des journées, on passe à grimper, à jouer aux echecs et à se détendre. À la base, on voulait bien voir la region du sud des "Lago Colorado" , mais on ne peut plus faire subir ces pistes à notre camionette et on decide de rejoindre au plus vite l'asphalte ! Sur le chemin, on remarque que le moteur perd beaucoup d'huile et que l'on a plus, on doit s'arrêter dans un petit village pour en acheter. Par contre, impossible d'en trouver ! On nous dépanne finalement avec 1 litre et on peut rejoindre le prochain village où on peut acheter enfin de l'huile et joindre Potosi dans la même soirée. On est très inquiètés pour le moteur, donc on décide d'aller au plus vite à La Paz pour regler nos problèmes mécaniques. Après deux jours de route, on arrive à El Alto, depuis où on voit La Paz qui se situe dans un immense troue, à 500m au-dessous d'El Alto. La vue est très impressionante quand on descend petit-à-petit à La Paz.

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On s'installe dans un parking, où on rencontre Gerardo, le propiétaire du parking. Nous sommes postivement surpris par cette ville. Malheureusement, je tombe malade encore le même jour et je regrette fortement le repas du soir d'avant. Je passe ma soirée à vomir et à courrir aux toilettes, mais Adrien s'occupe très bien de moi. Le lendemain, on découvre la ville où on se plait bien. On se met à chercher un mécanicien à La Paz, mais tout le monde nous fait des "prix pour touristes", qui sont hors budget pour nous. Gerardo nous voit revenir deçut et découragé et on lui explique que personne était près à nous aider et à nous faire un prix correcte pour la réparation. Il nous ammène chez son mécanicien à El Alto, où Leonardo nous fait un prix plus que correcte (trois fois moins que ce qu'on aurait payé à La Paz). Adrien se met à travailler avec Leonardo. En trois jours, on nous répare les fuites de l'huile à trois endroits, le lecteur CD, la porte, le claxon, notre bidon d'eau de 20 litres et le frein à main pour...60 euro.

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Il est vendredi et on peut revenir à La Paz où on se lave à la piscine municipale et on mange ensuite dans un excellent restaurant pour reprendre des forces. Le lendemain, on part pour participer à un évenement d'escalade à 250 km de La Paz où apparement il y aurait plus que 80 participants. Incroyable, mais il y a en effet des immenses bus garer au milieu de nuls-part. Des vingtaines de tentes qui sont installées, des cuisiniers qui préparent un barbecue, une tente de RedBull (sponsor de l'évenement) et partout des gens qui grimpent sur les rochets.

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 On y rencontre un groupe de français-belge avec qui on passe le weekend à grimper et discuter de nos voyages. Avec Thibaut, Coralie et Alexi, on reste une journée de plus sur place et on part ensuite tous ensemble à Sajama. Nous avec Thibaut dans notre camionette et Coralie et Alexi en byciclette, car ils voyagent ensembles en vélo. En attendant nos deux cyclistes, on achéte de la viande de lama pour faire une grillade le soir.

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Le petit village au pied du Sajama  L'eau en pleinne ébulation sa réchauffe ...

On fait des jolies balades dans cette magnifique region et le soir on se retrouve aux eaux chaudes naturelles, où on fait notre grillade. Le lendemain il pleut des cordes, ce qui nous empêche pas de nous baigner dans les eaux chaudes ! La soirée crêpes, organisée et cuisinée par Alexie et Coralie, nous rapelle de chez nous et on en garde des souvenirs magnifiques.

 

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Alexi et Coralie dans les termales d'eau chaude  Voici notre Thibaut sous la pluie

Nos deux cyclistes partes vers le Chilie et avec Thibaut, on reviend à La Paz. Sur le chemin, les garçons ne peuvent pas s'empecher à ouvrir quelques blocs que l'on trouve sur le chemin de retour. Arrivés à La Paz, on est courageux et degustons tout les trois la fondue et raclette dans un restaurant suisse.

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On s'est fait des peurs pour rien, la nourriture est excellente ! La Paz ne veut pas nous lacher et on doit re-regler notre camionette, car le moteur consomme toujours de l'huile. On a la chance de connaitre maintenant des gens superbe à La Paz et donc on peut loger dans la coloc' de Nanou, Maxime, Anna, Christelle et Carlos pendant que la camionette est en réparation à El Alto. Malgré que je retombe malade, on est contents de pouvoir loger dans un appartement et de se détendre pour quelques jours !

On en aurait besoin des forces, car les problèmes ne sont pas encore finit. Après 3 heures de route, en direction de la frontière avec le Perou, on arrive à Desaguadero et on passe sans problèmes la migration. On se retrouve avec nos visas à la douane pour entrer la camionette. On remarque vite que ces douaniers ne sont pas là pour rigoler et ils nous refusent l'entrée dès le début. Comme nous ne sommes pas propiétaire du véhicule et nous avons juste une autorisation de conduire (ce qui nous a jamais posé de problèmes), nous avons pas le droit de rouler au Perou. On remarque vite qu'il n'y a aucune chance de discuter avec les douaniers, on est obligé de annuler nos visas et de rentrer en Bolivie. Deçut et surpris, on rentre à La Paz où on retrouve heuresement notre cher colocation francophone. Le lendemain, on passe au consulat du Perou, en esperant pouvoir discuter avec eux pour trouver une solution. Mais le monsieur derrière son ordinateur n'a pas  vraiment envie de nous aider et on se retrouve avec le même problème. On decide de tenter passer par une autre frontière et d'insister cette fois ci. Entre temps, on grimpe dans les allentours de La Paz et on rencontre encore une fois un problème de moteur ! Encore trois jours à El Alto !

L'anniversaire de Adrien, le 27 octobre nous donne de la force pour passer nos épreuves ! Le jour d'après on peu enfin mettre cap à Copacabana pour passer au Perou. Sur le chemin, on admire les vues magnifiques sur le lac Titicaca et on sens les énergies qu'il dégage.

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C'est le premier jour où je ne suis plus malade et on mange une bonne truite au bord du lac notre dernier soir en Bolivie. Le lendemain matin tôt, on part à la frontière : la migration passe comme d'habitude sans problèmes. Le monsieur à la douane a encore une tête de tueur. En contrôlant nos papiers, ils nous regarde avec un air : "Vous avez vraiment cru pouvoir passer !" et dit que ne c'était pas possible d'entrer au Perou et qu'il fallait que le propriétaire soit là. On insiste en disans que l'on fait rien de mal et que notre famille nous attendait en Equateur et on reste dans son bureau jusqu'il nous demande d'attendre dehors. Il passe quelques coup de fils et nous imprime, sans nous adresser la parole, le papier pour passer au Perou. Il nous demande même pas d'argent ! On doit passer encore à la police avant de pouvoir entrer dans le pays. Là-bas ils nous demande notre assurance. On explique que l'on a pas encore une assurance au Perou, mais qu'on va s'en occuper à Puno. Avec un grand sourire et sans gène, le policier nous demande de l'argent parce que ils nous laissent quand-même entrer. "Un montant de votre volonté", on leur donne 20 Sol pour enfin pouvoir passer. On est enfin entrer au Pérou, la carte de la Bolivie s'est envolé par la fenêtre et la carte mémoire de photo à planté. Décidement les ennuies on éspère les avoir laissés en Bolivie.

 

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